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Tibagaô à Tana !
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9 janvier 2012

Chronique n°4 Train train et nouvelle année

 

Un grand merci à tous ceux qui nous ont envoyé leurs voeux.

Finies les vacances. Espérons que l'année nouvelle apportera à chacun son lot de joie et de satisfaction.

Samedi 30, à notre retour à TANA nous avons retrouvé les embouteillages, les gaz d’échappement, les trous dans les trottoirs, les égouts à ciel ouvert, les saletés qui jonchent les rues.

Bref, la misère évidente qui, malgré notre train de vie occidental modeste, prouve que nous sommes des privilégiés. Il est nécessaire de préciser que Madagascar est en queue de peloton en ce qui concerne le revenu moyen par habitant. L’instabilité politique actuelle n’a fait qu'aggraver la situation des plus pauvres. L’exemple le plus frappant est le prix du riz, la nourriture de base des Malgaches, qui a triplé ces dernières années. Toutefois nous avons constaté que les routes étaient en bien meilleur état que lors de notre séjour à MANAKARA en 97-98.

Si les denrées paraissent peu chères, les revenus sont également peu élevés. La baguette de pain d’environ 80 grammes coûte 300 Ariary (se dit ariar') soit : 7 centimes d’euros (1,30 € le kg), le litre de gazole 2 580 ariary (0,90 €). Le kg de riz coûtait 1 150 ariary ( août 2011).Il atteint maintenant 1600 ariary (0,60 €). Une famille de quatre personnes consomme normalement 50 kg de riz dans un mois (28 €).Un salaire minimum à Mada est de 120 000 ariary (soit : 42 € par mois !). Les personnes modestes sont obligées de se rabattre sur le manioc (tubercule allongé et farineux). Son prix au kilo est passé de 200 ariary à 500 ariary. Ils ont besoin aussi de charbon pour faire la cuisine et de l'électricité pour s'éclairer. L'huile, le sel, le sucre sont également très chers pour les petits revenus. Les  bananes, dessert le plus accessible, a augmenté de 200 à 1 000 ariary le kilo, devenant hors de portée de leur bourse.

 

 

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Nous avons retrouvé nos chatons qui avaient grandis et devenus encore plus agiles et bagarreurs. Ils courent comme des lapins, sautent, escaladent. Ils font leur spectacle.

La grande surprise est venue de Titouan : Il a fait ses premiers pas sans se tenir en allant des bras de ses frères aux bras de sa maman ou de son papa.

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Il joue aussi avec les chatons. Un chaton a même réussi à lui faire peur ! C’est en quelque sorte une date historique dans la famille. D’autant que le lendemain nous fêtions, avec la nouvelle année, les soixante quinze printemps de Mamie Doudou. Toujours aussi vaillante, le cœur sur la main et la main sur le stylo pour écrire des cartes postales.

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Avec le « baby-foot » tout neuf, fabrication locale, les grands garçons ont fait des parties endiablées avec Damien. Branle-bas de combat le surlendemain : les chatons avaient disparus. Nous avons cherché partout les petits polissons sans succès. Nous avons demandé aux voisins dans la rue. Personne ne les avait aperçus. Nous avons enfin fini par les dénicher sous le capot du 4X4 sagement blottis au dessus du moteur.

Aurélien, qui ne souffre plus de sa cheville, a été content de reprendre l’entrainement du judo au sein de son club qui est d'un  haut niveau.

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